2010–2011

Lycéen scientifique deviendra étudiant littéraire

Première année de médecine

https://youtu.be/Bpg_GkFmFEM

Mon bac S en poche, je m’engage dans des études de médecine par vocation humaniste. Très vite, je déchante (j’avais pourtant eu droit aux avertissements usuels quand j’avais exprimé le souhait de m’engager sur cette voie) : le milieu médical tel qu’il m’est donné de le voir cette année-là n’a paradoxalement plus rien d’humain. Et toute cette compétition poussée à l’extrême, ce bachotage incessant et insensé – très peu pour moi.

Parallèlement à ce constat, je regrette de ne plus pouvoir nourrir ma passion des langues, celle pour l’anglais notamment. Je découvre alors un domaine qui allie le français et l’anglais, matières dans lesquelles j’ai toujours eu des facilités (bien plus que dans les matières scientifiques), à la lecture et l’écriture : c’est la traduction. Je me risque alors à un virage à 180 degrés. Je sors d’une filière scientifique, j’ai un bagage littéraire très moyen… mais je me lance à corps perdu dans une licence d’anglais par amour des langues. Qu’à cela ne tienne, j’ai toujours eu la conviction qu’en dépit des apparences, les études de lettres et de sciences se rejoignent à bien des égards.